[Today] Chapitre 1 : When she starts by her eulogy

Il était une fois, dans une des provinces les plus lointaines du Monde Simmien, Selena Today. C'était une jeune femme comme les autres. Brune, une chevelure brune. Parsemée de mèches bleutées comme l'océan qui s'étendait à seulement quelques kilomètres à l'Est. Des yeux bleus comme tous les yeux bleus. Des iris d'une couleur pas particulière. Mis en valeur par de longs cils où une touche de mascara de mauvaise qualité avait été appliquée. Vêtue d'un simple short bleu, d'une texture pauvre, ni du jean ni aucune matière vraisemblablement connue ; ainsi que d'un chemisier un peu plus foncé surplombé d'une veste en cuir bon marché. Chaussures à talon pour rehausser ses uniques 169 centimètres. Selena Today n'était pas d'une très grande beauté naturellement. Issue d'une famille sans moyens, elle avait vécu dans l'incertitude de voir le lendemain toute sa vie. Et voilà que sa mère sa dernière parente vivante, mourut, et lui laissa comme unique héritage les mille huit cents simflouz tous ronds comme monnaie pour survivre. Même pas de maison. A part cette exceptionnelle pauvreté, Selena Today était banale.

SELENA : Je rêve. Et maintenant j'entends des voix inconnues. Il fallait déjà que celle de ma mère me chuchote sans arrêt des paroles incompréhensibles où se mêlent jurons et ordres, il faut qu'une autre s'y mette. Cette voix, en fait, c'est peut-être mon subconscient qui rédige ma nécrologie. Cela ressemble bien à une nécrologie. Peut-être que je vais mourir. Non, pas peut-être. C'est sûr et certain que je ne vais pas survivre à une vie avec moins de ce qu'on gagne avec le SMIC d'un mois. Bref, il faudrait que j'écrive sur papier cette nécrologie car sinon je n'en aurais pas quand je pénétrerai enfin au mystérieux lieu derrière le seuil du décès. Mais le papier, ça coûte une blinde. Je pourrais écrire sur du PQ des toilettes du gymnase. C'est gratuit un gymnase non ? Ou sinon il y aurait la bibliothèque. Mais aller dans une bibliothèque, pour une fille de mon âge, c'est la loose. Sinon, un café ?

Tu comptes arrêter de parler un jour ?

SELENA : Oh, bonjour subconscient. Tu viens écrire la suite de ma nécrologie que je recopierai sur le papier toilette rose des WC du café-pirate que j'ai vu en arrivant ?

Désolée de briser tes rêves. Je ne suis pas ton subconscient. Seulement ta déesse que tu dois vénérer absolument. D'ailleurs, mets toi à genoux je te prie.

SELENA : ...

T'es sourde en plus de cela ? A genoux j'ai dit.

SELENA : ...

Rrroh c'est pas drôle. Tous mes sims ne me respectent pas.

SELENA : Respecter une voix ? Quelle idée.

Bon, pendant que tu faisais ton petit speech "oh ma nécrologie à moi et mon subconscient", moi j'ai été utile et je t'ai construit une maison. Derrière toi.

SELENA : C'est le plus beau jour de ma vie ! J'ai une maison ! J'ai une maisonnn-euuuh tralalalalalèèèreuuuh !

" 

SELENA *se retourne* : Youpiiiiiiii... *perd son enthousiasme* C'est pas une maison, c'est le cabinet de toilette où je vais écrire ma nécrologie ça. Maintenant il est où le portail en marbre, la Porsche -non, je préfère une Maserati en fait- et la piscine à bulles ?

Ils arrivent.

SELENA : Yes!

Ils arriveront en fait. Plus tard. Quand t'auras de l'argent.

SELENA : Arg. Je vais me pendre.



Mais non, regarde plutôt ta magnifique salle de bain.

SELENA *se lève et se casse*



Mais où tu vas encore ???

SELENA : Je rentre. Chez moi. Là où il y a un parking souterrain, des vases chinois en porcelaine valant le million et des noeuds papillons violets.

T'as pas de chez toi. Si, c'est ici. T'es pauvre et tu vas aller travailler, ma vieille.

SELENA : Ma vie est fichue. Donnez moi un flingue.



SELENA : Vraiment ? Tu veux que je travailles au cinéma ? J'ai l'air d'une pute ?

Tu ne seras pas "pute". On dit actrice.

SELENA : Toutes les actrices sont des putes. Chirurgie esthétique, des milliards d'euros pour se refaire les nibbards toutes les dix minutes et j'en passe.

Mot-clef de la phrase : "des milliards d'euros"

SELENA : Ok. Milliards d'euros ça me plait assez.



SELENA : Souhaite moi bonne chance. Je ne sais pas si je fais assez pute pour êre acceptée.

Je lui dis ou pas que dans les sims, peu importe le métier dans lequel tu te lances, tu es toujours accepté ?

Dix huit euros de l'heure... Mouais. 7 x 18 = 70 + 56 = 126 $ par journée. Bof. Bon ça ira j'accepte.

Nian nian nian, bravo, vous êtes acceptée. Prout prout camembert. Qu'on apporte le dessert. Et prochain épisode... *roulement de tambour* ..."When she visits the city and meet the not-really-nice population"